Des taux autour de 1 % (ou moins), en courte durée
A mesure que le rythme de production de crédit diminue (-13,9 % sur un an, d'après l'Observatoire Crédit Logement/CSA), il semble bien que l'opportunité d'obtenir un financement immobilier à taux attractif s'accentue. Face a des banques qui ont maintenu des objectifs de distribution de crédits immobiliers importants en 2018, sans les avoir encore atteints, les acheteurs nourrissant un projet d'acquisition dans l'immobilier neuf sont en position de force.
Selon la dernière étude de l'Observatoire Crédit Logement / CSA, depuis décembre 2017, les taux ont diminué de 4 points de base sur le marché immobilier neuf, pour 1,51 % de taux moyen à 15 ans, en mai 2018. Que ce soit destiné à des acheteurs de logement neuf en résidence principale ou un investissement locatif, ce taux peut descendre jusqu'à 1,01 % de moyenne, sur 15 ans ! Alors qu'au moins 50 % des établissements bancaires ont baissé encore leur taux au printemps 2018 entre 0,05 et 0,30 %, chaque situation est gérée de fait au cas par cas. Suivant les profils d'acquéreurs ou investisseurs, la nature du projet, l'apport éventuel, les taux peuvent encore baisser.
Ne pas hésiter à négocier les conditions de prêt
Cette option du temps court (mois de 10 ans) ou du moyen terme (moins de 15 ans) est intéressante pour investir dans un appartement neuf en profitant des réductions d'impôt offertes par la loi Pinel sur une durée de mise en location de 6, 9 ou 12 ans. Dans ce cas de figure, le couple taux d'emprunt bas + réductions d'impôt en Pinel permet de conserver sa capacité d'épargne tout en se constituant un patrimoine immobilier. Les taux sur des durées plus longues restent eux aussi très attractifs pour investir dans une résidence secondaire à la mer ou à la montagne en gardant une certaine souplesse financière.
De plus, la situation de repli des demandes de prêts (en train de rebondir néanmoins à mesure que les taux baissent) et d'offres de crédit nombreuses permet de faire jouer la concurrence à plein entre les établissements bancaires, sur toutes les conditions des prêts. Les conditions d'emprunt, qui pèsent également dans le coût global, peuvent en effet être objet de négociation. C'est le cas de la durée du prêt, du montant de l'apport, des frais de dossier et plus encore de l'assurance emprunteur.